Depuis 2012, le neurofeedback est considéré aux Etats-Unis comme étant aussi efficace que les psychostimulants tels que le Ritalin (source : « Evidence-base child and adolescent psychosocial interventions »- American Academy of Pediatrics).
Le neurofeedback représente de ce fait un outil complémentaire, voire une alternative au traitement par médicament du trouble déficitaire de l’attention (TDAH), de l’hyperactivité, de l’impulsivité et des troubles des apprentissages.
Progressivement le cerveau retrouve un état d’attention approprié, et apprend à s’y maintenir.
Le but de l’entraînement de neurofeedback est d’apprendre au cerveau à contrôler (maintenir ou augmenter) certaines ondes cérébrales d’une manière spécifique en vue d’en moduler le fonctionnement, avec pour objectif d’avoir progressivement une meilleure maîtrise de soi, faciliter sa concentration mentale, améliorer ses apprentissages et le contrôle moteur.
En pratique, au cours de la séance de neurofeedback, les phases d’inattention sont détectées (jusqu’à 2 000 fois par séance d’entraînement) et font l’objet d’un retour d’information vers le cerveau.
Dans le cas du trouble déficitaire de l’attention, avec hyperactivité, le sujet présente un déséquilibre entre les ondes lentes et les ondes rapides du cerveau. Les exercices réalisés pendant séance de neurofeedback portent principalement sur les différents rythmes (bandes de fréquences) des ondes cérébrales (alpha, SMR, bêta, thêta et delta) impliquées dans ce syndrome.
La personne entrainée en neurofeedback sera plus ancrée dans le présent, plus attentive, plus réceptive aux apprentissages, plus créative, mieux organisée, moins stressée, moins impulsive, plus communicante, plus relationnelle … donc plus à l’aise, et plus performante.