Questions fréquentes

  • Une séance de Neurofeedback traditionnel se déroule de la façon suivante.

    La séance débute classiquement par une période de biofeedback: la cohérence cardiaque.

    L’apprentissage par biofeedback de la cohérence cardiaque dure une dizaine de minutes et va permettre d’apporter au cerveau l’oxygène nécessaire pour mieux effectuer l’entraînement cérébral par neurofeedback.

    Ensuite, durant la phase d’une quarantaine de minutes d’entraînement par neurofeedback, une ou deux électrodes (capteurs) sont posées sur le cuir chevelu en regard des zones du cerveau à entraîner et qui auront été spécifiées par l’évaluation initiale lors de l’électroencéphalographie quantifiée.

    Deux autres èlectrodes de référence sont posées sur les oreilles. Comme le signal prélevé au niveau des capteurs est trés faible,de l’ordre du microvolt,ils sont reliées par des fils à un amplificateur du signal. Il doit donc être amplifié avant d’être analysé par le logiciel contenu dans l’ordinateur.

    L’analyse de ce signal va être représenté sous une forme graphique sur l’écran de l’ordinateur que l’on appelle tracé cérébral de l’EEG (électroencéphalogramme). C’est en fonction de l’analyse et de la lecture de ce tracé qu’il a été possible de déterminer les zones cérébrales sur lesquelles vont porter l’entraînement.

    Les zones de l’activité cérébrale qui doivent être entraînées vont être signifiées au sujet par l’intermédiaire d’un feedback (retroaction) soit auditif (musique) soit visuel (vidéo). Quand l’activité cérébrale s’exerce dans les zones dont on souhaite renforcer l’activité, le feedback va être bonifié sous la forme de récompense = la vidéo va se dérouler à vitesse normale, donc de façon agréable; Sinon, si au contraire l’activité en temps réel, n’est pas celle souhaitée, la vidéo va alors ralentir, voir être stoppée par moment, rendant le jeu désagréable à suivre. Ce sont donc ces rétroactions sous forme de « récompenses » ou de « punitions » que le cerveau va comprendre car le cerveau humain comme celui de l’animal à la faculté de pouvoir être conditionné de façon sousconsciente face à une récompense.

    Cette réponse automatique va donc être sollicitée et le sujet va, dans un deuxième temps, rapidement apprendre de façon consciente le type de comportement attentionnel qu’il doit exercer pour recevoir la récompense et avoir le plaisr d’écouter sa chanson préférée ou de diriger à son gré son manège préféré. Plus le cerveau va apprendre à se réguler suivant ce processus planifié plus il va améliorer son fonctionnement de façon durable: l’apprentissage par neuromodulation.

  • L’effet placebo existe, mais des études scientifiques ont montré que les effets de l’entraînement cérébral dépassent les effets attribuables à un placebo. La recherche du niveau d’efficacité d’une méthode dans le milieu médical est fondée sur l' »evidence based medicine (EBM) » ou mieux, la « médecine fondée sur les faits »; Cette procédure repose sur la recherche scientifique et la compilation d’articles de recherche qui vont permettre de d’établir un niveau de preuve d’efficacité.

    Cest ainsi qu’en 2014, l’Association Américaine de Pédiatrie de Californie qui regroupe quelques 60.000 pédiatres a statué sur l’efficacité du Neuroffedback en lui attribuant un niveau 1 de preuve d’efficacité (le plus haut niveau) au même titre que les psychostimulants. Il existe cependant encore des réticences à accepter ces nouvelles méthodes, car souvent malheureusement des études scientifiques « biaisées » sont utilisées pour animer la controverse, ce qui retarde bien entendu une plus large diffusion de ces méthodes d’entraînement cérébral par biofeedback et neurofeedback.

  • L’enseignement du Biofeedback et du Neurofeedback aux États-Unis comme dans de nombreux autres Pays est accrédité depuis 1981 par l’Alliance Internationale de Certification en Biofeedback (BCIA). En France cette accréditation sera effective à partir de 2017 grâce à la formation aux professionnels de Santé, soutenue par l’équipe de Neurosens et présentée sous l’égide de la Société Francophone de Biofeedback et Neurofeedback (SFBN). Cette formation sera la première à être dispensée en français et accréditée par ce grand organisme américain qui fait autorité dans le milieu international du Biofeddback et du Neurofeedback.

  • Il n’y a pas de limites d’âge pour faire du biofeedback ou du neurofeedback, ce qui est important est que la personne soit réceptive aux récompenses reçues sous forme de feedback auditif ou visuel lors de l’entraînement. Ainsi, il est possible d’entraîner des enfants dès leur jeune âge (environ 4 ans), selon les possibilités de l’enfant dans son développement. De la même façon, il n’y a pas de limite supérieure d’âge pour effectuer un entraînement cérébral par biofeedback et neurofeedback car on sait aujourd’hui que la neuroplasticité cérébrale dure toute la vie.

  • Oui, il peut y avoir des effets secondaires suite à l’entraînement cérébral. Ils sont rares et ils se présentent alors sous la forme de fatigue ou de maux de tête pendant ou après la séance. Ces effets secondaires disparaissent rapidement et sont souvent observés lors des toutes premières séances. Ils sont la plupart du temps la conséquence de nervosité ou d’anxiété face à la nouveauté de ce type d’entraînement.

    La méthode d’accompagnement personnalisé préconisée chez Neurosens est la meilleure façon pour éviter tout effet secondaire. Le suivi régulier par électroencéphalographie quantifiée – qEEG – permet de modifier le protocole d’entraînement cérébral si cela s’avère nécessaire et de plus, l’accompagnement permanent du coach permet de suivre en temps réel la qualité de l’entraînement cérébral en suivant les variations en microvolts de l’électroencéphalogramme – EEG – durant tout le temps de la séance.

  • Oui, en effet on peut être victime d’un surentraînement cérébral comme c’est le cas lors d’un entraînement physique intense.

    En général, avec la méthode d’entraînement cérébral traditionnel, il faut respecter un temps de repos entre deux séances. Il est recommandé de façon habituelle de respecter un espace de 24 heures entre deux séances d’entraînement. De plus, le nombre d’essais par séances doit permettre un temps effectif de vingt et un minutes environ d’entraînement, ce qui est le but recherché lors de chaque séance d’entraînement cérébral.

    Le temps total de la séance d’entraînement cérébral est d’une heure, comprenant le biofeedback et/ou le Neurotracker associés au neurofeedback.

  • Comme pour toute forme d’entraînement qui aboutit à de nouveaux apprentissages, il faut un minimum de répétition par période de temps pour que ces nouveaux circuits cérébraux se renforcent. Il est conseillé de s’entraîner deux fois par semaine avec la méthode de neurofeedback traditionnel. Toutefois, avec la méthode Loreta à 19 électrodes, on peut envisager une séance par semaine.

  • Oui, il existe de nombreux fabricants de matériel de biofeedback et de neurofeedback à travers le monde. Le Cabinet Optima utilise 3 systèmes d’entrainement cerébral :  Biograph Infiniti de la Société Thought Technology (Canada), la méthode Othmer proposant le matériel EEG Info, le sw Loreta (USA) permettant de faire travailler jusqu’à une quarantaine d’aires cérébrales simulanément).

  • Non. La France présente un réel retard face à ces méthodes pourtant largement utilisées outre Atlantique ou dans de grands Pays comme les États-Unis, le Canada, l’Allemagne ou le Japon.

  • Le Neurofeedback ne prétend pas guérir le TDAh mais dans la majorité des cas le Neurofeedback peut contribuer à diminuer durablement les sympômes du TDAh.

    Rappelons que le TDAh présente une forte caractéristique génétique et que ces caractéristiques sont souvent des qualités dont ces personnes tirent avantage dans leur vie relationnelle pour exploiter leur plein potentiel.

    Par contre, lorsque le cerveau qui présente ce profil présente des difficultés de développement neurologique, dès l’enfance des sympômes dysfonctionnels vont pouvoir apparaître: des difficultés attentionnelles, de l’impulsivité, de l’anxiété et de l’hyperactivité, etc,.

    Cette liste de difficultés comportemento-cognitives n’est pas limitative car des conséquences psychologiques vont pouvoir apparaître, comme par exemple le manque d’estime de soi. De plus, d’autres symptômes dysfonctionnels sont souvent associés, ce que l’on appelle des « comorbidités »: troubles anxieux, troubles des apprentissages, dyslexie, dysphasie ou dyspraxie (troubles de l’acquisition de la coordination), etc,.

    Ainsi, le but du neurofeedback dans ces circonstances est de rechercher par l’entraînement cérébral une neurorégulation qui va pouvoir redonner au cerveau, grâce à sa neuroplasticité, la possibilité de se moduler. De ce fait, l’ensemble de ces symptômes vont pouvoir dans un grand nombre de cas, s »améliorer durablement.

  • Non, l’entraînement par neurofeedback ne réussit pas tout coup. Il y a des cerveaux qui ne répondent pas bien à l’entraînement cérébral ou bien des situations qui représentent des contraintes qui freinent ou empêchent de tirer des bénéfices de l’entraînement cérébral par biofeeddback et neurofeedback.

    L’évaluation initiale en neurothérapie est primordiale pour estimer plus précisément les chances de réussite d’un entraîenemnt cérébral. De plus, le suivi par électroencéphalographie quantifiée est indispensable tout au long du parcours d’entraînement pour mesurer le degré des changements observés sur le plan clinique.

  • Oui. Il est souvent difficile de comprendre comment on peut améliorer tout à la fois des problèmes cognitifs, tel que le trouble de l’attention, et simultanément améliorer des problèmes de contrôle moteur voir de posture.

    Pourtant, il est bien connu en neuroanatomie que les sites cérébraux (appelés aires de Brodman) qui contrôlent l’attention sont aussi ceux qui contrôlent la motricité. La neurorégulation va donc s’effectuer autant en améliorant le contrôle attentionnel que le contrôle moteur.

  • Oui, tout le monde peut bénéficier d’un entraînement cérébral par biofeedback et neurofeedback car il n’y pas besoin d’être malade pour cela. Il suffit de vouloir exploiter son plein potentiel pour pouvoir en profiter. Néanmoins, pour être un bon candidat il y a la nécessité d’avoir une évaluation initiale qui puisse l’établir et avant toute chose d’avoir une condition médicale contrôlée et surveillée par son médecin si cela s’avère nécessaire (ex : épilepsie, …).

  • Non, il n’y aucun choc électrique envoyé lors d’un entraînement cérébral par biofeedback ou neurofeedback. Dans tous les cas, les capteurs utilisés n’ont d’autre rôle que celui de transmettre une information issue de la surface de la peau à un ordinateur pour simplement en établir la mesure.

  • Non cela ne fait pas mal.

    Tout d’abord il faut savoir que l’on n’introduit rien dans le cerveau et que les capteurs posés sur le cuir chevelu n’ont d’autre utilité que celle d’écouter le bruit électrique des neurones sous la calotte crânienne.

    Certains enfants hypersensibles seront parfois gênés par la pose des capteurs sur les oreilles mais avec un peu d’attention particulière de la part du praticien et cet inconfort disparaît immédiatement.

  • Oui, il arrive assez fréquemment que suite à un programme d’entraînement cérébral, les parents avec l’avis de leur médecin traitant, décident de suspendre la prise de psychostimulants. C’est d’ailleurs ce fait qui a fait dire à l’Association Américaine de Pédiatrie en 2104 que le Neurofeedback était aussi efficace que la prise de psychostimulants pour contrer les effets négatifs observés dans le TDAH.

  • Ces méthodes de biofeedback et de neurofeedback représentent encore aujourd’hui et particulièrement en Europe méridionnale des techniques innovantes et méconnues pour l’amélioration des fonctions cérébrales afin de pouvoir accéder à son plein potentiel. De plus, en ces temps de lutte contre les gaspillages dans le système de Santé, il faut se rendre à l’évidence que les solutions efficaces utilisées en prévention préventivement ne représentent pas une priorité pour une majorité de professionnels orientés vers le seul traitement des symptômes pathologiques rencontrés.

  • Oui, le Biofeedback et le Neurofeedback peuvent aider des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. Bien évidemment, ces méthodes n’ont pas la prétention de guérir ce type de maladies mais elles peuvent contribuer à freiner les pertes progressives de la cognition. Il y a d’ailleurs des publications scientifiques (en anglais) sur les bienfaits du biofeedback et du neurofeedback pour aider dans ces cas précis. Avant d’engager le participant dans un programme d’entraînement cérébral, le Cabinet Optima réalise une évaluation initiale plus poussée en partenariat avec des professionnels américains, pour s’assurer de la pertinence et de la faisabilité de l’accompagnement.

  • Oui, on peut faire du Neurotracker sans faire du Biofeedback ou du Neurofeedback, tout particulèrement dans les cas de recherche de performances sportives dans les jeux d’équipe comme le football, le basketball ou le handball. Par contre, le Neurotracker est trés efficace pour aider la lecture chez l’enfant dyslexique ou présentant des troubles des apprentissages, ou bien dans tous les cas où le vieillissement s’accompagne d’une baisse des fonctions cogntives affectant la mémoire et les différentes formes d’attention.

  • Non, il n’est pas nécessaire de refaire régulièrement des séances de Biofeedback et de Neurofeedback pour conserver les progrès obtenus. Ces méthodes sont des méthodes d’apprentissage, or il ne viendrait pas à l’idée de devoir apprendre à lire plusieus fois durant sa vie. D’ailleurs le suivi à long terme des entrainements cérébraux à l’aide des tests utilisés lors de la première évaluation de neurothérapie et en particulier l’électrocencéphalographie quantifiés – EEGq – démontrent que dans la grande majorité des cas les cerveaux entraînés continuent de progresser favorablement après l’obtention de la normalisation des ondes cérébrales (processus de neuromodulation grâce à la neuroplasticité cérébrale), cest ce que nous nommons: la phase de consolidation post-entraînement.

  • Oui, bien sûr.

    Il est d’ailleurs souvent conseillé de suivre parallèlement au programme d’entraînement cérébral des séances de coaching pour apprendre comment gérer des situations quotidiennes générant du stress et des émotions négatives. Il est aussi parfois important de poursuivre une médication en cours et dans tous les cas une collaboration entre les intervenants de santé est souhaitable pour mener à bien la poursuite des objecifs initiaux.

  • Selon les données de notre expertise et celles de la littérature scientifique dans ce domaine, il faut compter entre une vingtaine ou une trentaine de séances chez l’adulte et entre 18 à 45 séances chez l’enfant pour obtenir des résultats durables. Dans tous les cas le nombre de séances peut être spécifié lors de l’évaluation initiale en neurofeedback. Après l’arrêt de l’entraînement, dans la plupart des cas le cerveau continue à progresser dans son fonctionnement, ce que l’on nomme la phase de consolidation. C’est le suivi clinique effectué entre 6 mois et 1 an suite à l’entraînement cérébral par neuroffedback qui viendra confirmer ces résultats à long terme.

  • Selon les données de la littérature scientifique et celles de notre propre expertise, il faut environ de 8 à 12 séances avec le neurofeedback traditionnel pour obtenir des résultats cliniques significatifs. Cette estimation est toutefois relative car il arrive souvent que des améliorations soient observées après quelques séances seulement. À l’inverse il faut parfois attendre plus de dix séances pour ressentir les bienfaits de l’entraînement cérébral par neurofeedack. Dans ces cas, le suivi par électroencéphalographie -qEEG – vient expliquer la situation observée. Il peut arriver notamment que des progrès soient objectivement mesurés alors que sur le plan clinique les améliorations ne sont pas encore notées de façon significative. Il suffit alors de patienter un peu et les progrès deviennent alors évidents !

  • Le programme de neurofeedback est effectivement un peu plus long pour les enfants que pour les adultes. De 5 à 10 séances de plus, environ. Le cerveau de l’enfant est dans une grande période de plasticité mais il faut souvent un peu plus de temps que chez l’adulte pour mettre en route de nouveaux apprentissages qui correspondent au retard de développement observé.

  • Tout simplement parce que cette technologie ne recquiert aucune connaissance particulière pour pouvoir l’appliquer.

    Ce système fonctionne de façon automatique et malheureusement son concepteur n’ayant pas livrer ses algorithmes, il est bien difficile de savoir ce qu’il en est excatement. On ne peut parler de neurofeedback à proprement parlé mais plutôt d’un système qui vise la neurorégulation de façon automatisée. Il est clair que le neurofeedback basé sur l’électroencéphalographie quantifiée -qEEG – présente un intèrêt de première importance pour suivre l’efficacité de la méthode utilisée. Par ailleurs, il n’y a actuellement que trés peu d’études cliniques et de recherche scientifique en neurofeedback concernant l’utilisation de cette technique contrairement au neurofeedback traditionnel pour lequel il existe plus de 10.000 articles publiés à ce jour.

  • Le choix entre le neurofeedback traditionnel et le Loreta va dépendre des résultats de l’évaluation et surtout des résultats de l’électroencéphalographie quantifiée – qEEG – car la méthode Loreta va être indiquée pour aller atteindre des sites cérébraux situés plus profondément dans le cerveau.

  • Non, bien sûr. De nombreuses personnes vont faire du biofeedback et du neurofeedback tout simplement pour améliorer leur niveau de performance. C’est le cas pour des artistes qui désirent augmenter leur créativité, des sportifs qui recherchent un niveau de performance accrue ou bien, tout simplement, ceux qui veulent améliorer la performance au travail, ou lorsqu’ils font face à de nouveaux apprentissages comme celui, par exemple, d’une nouvelle langue à acquérir.

  • Des études clinques démontrent que suite à un cancer les facultés cognitives peuvent être affectées. Le déficit cognitif (ou « chemobrain ») qui affecte couramment jusqu’à 35  % des malades du cancer après chimiothérapie peut persister longtemps après la fin du traitement. Il peut donc être très utile dans ces situations de recourir à ce type d’entraînement cérébral.

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